Dans le cadre du Colloque « ISERE 1859-2009 » - 150ème anniversaire de la crue de référence de l’Isère (5 novembre 2009), intervention d'Alain GAUTHERON, Elise BALMAND (DDE38-SPC Alpes-Nord) et Audrey VALERY (CEMAGREF Antony) intitulée : « Utilisation de scénarios plausibles de précipitations et de températures dans un modèle hydrologique de type GR4 avec routine de neige pour reconstituer les débits à... Suite

Dans le cadre du Colloque « ISERE 1859-2009 » - 150ème anniversaire de la crue de référence de l’Isère (5 novembre 2009), intervention d'Alain GAUTHERON, Elise BALMAND (DDE38-SPC Alpes-Nord) et Audrey VALERY (CEMAGREF Antony) intitulée : « Utilisation de scénarios plausibles de précipitations et de températures dans un modèle hydrologique de type GR4 avec routine de neige pour reconstituer les débits à Grenoble sur la période 1er Octobre - 5 Novembre 1859 » (consultez le diaporama de la présentation).

L’objectif était de vérifier la cohérence hydrologique des scénarios de températures et de précipitations envisagés pour 1859 : il s’agissait ainsi de déterminer quelles conditions météorologiques pouvaient engendrer un hydrogramme de crue (modélisé) se rapprochant au maximum de celui établi à partir des relevés de l’époque (réel).

Selon le scénario météorologique le plus plausible, la crue aurait été précédée de trois phases, de plusieurs jours chacune : l’humectation des versants d’abord (pluie en altitude), puis la constitution du manteau neigeux (précipitations solides au-dessus de 1 500 m) et, enfin, la fonte de cette neige (réchauffement et pluie).

L’accent a été mis ici sur l’importance de la fonte nivale, mais on ne peut réellement connaître l’importance qu’elle a eu sur la crue. Par ailleurs, le manque de précision des données (pas de temps journalier), leur faible quantité ou encore les transformations du bassin versant (notamment en terme d’aménagement) constituent autant de limites à cette étude.

Étant donné la forte part d’inconnu, on ne peut pas dire que le scénario météorologique retenu ait été validé, mais plutôt qu’il y a eu mise en cohérence du maximum d’éléments disponibles.



Voir aussi l’intervention de Ch. Obled et G. Panthou :
« 5 octobre au 1er novembre 1859 : conditions météorologiques sur le bassin de l’Isère et période de retour »

Chaîne : Sciences
Risque : Crues / Inondations